Le Lion Blanc
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 Le Monde Blanc

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Dieu
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MessageSujet: Le Monde Blanc   Le Monde Blanc EmptyMar 12 Déc - 20:53

Bon, fractal a publié le premier chapitre de mon histoire dans un autre sujet, alors je le remet ici, et je mettrai dans ce post tout les chapitres que j'écris.
Chaque semaine j'en mettrai un, ce qui me laisse des délais pour écrire les prochains chapitres.
Voila si ça vous interesse , merci et bonne lecture!


Dernière édition par le Mar 12 Déc - 23:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Monde Blanc   Le Monde Blanc EmptyMar 12 Déc - 20:58

Le monde blanc






Livre I

« Le 25 juin 2053. Tu es la seule chose qui compte à mes yeux désormais, cher journal, je n’ai personne à qui parler, je suis seul dans cet enfer blanc, ce monde de glace qui déchire la peau d’un souffle de vent. J’aimerais comprendre ce qui m’arrive, mais le rationnel n’est plus qu’un mot, dans cet univers terrifiant, je suis seul, isolé, faible, et la proie de chaque regard braqué sur moi. J’entend un souffle rauque, les yeux d’un monstre me fixe, je reste assis à contempler, le monstre fait son apparition. Je n’ai jamais vu de bête de la sorte, et si la raison ne me dictait pas le contraire, je penserais être sur une autre planète ».


Chapitre 1-

Tout ce qu’il souhaitait, à cet instant, c’était pouvoir bouger. Remuer un membre, tout du moins. Rien à faire. Il restait là, à terre, figé, n’étant actif que dans sa pensée. Il ne se souvenait plus qui il était, pour le moment, mais il était persuadé qu’il retrouverait la mémoire. C’était ce froid qui lui faisait perdre toute capacité à réfléchir.
« Bon, se dit-il, il faut se calmer. Si je m’affole, mon cœur va me taper dans la poitrine à tout rompre et je suis déjà assez mal en point comme ça. Du calme. Je ne sais pas où je suis, mais de toute évidence, ça n’est pas Haïti. Le sol est couvert de glace, je suis sûrement à la montagne. Mais ce raisonnement ne va me mener nulle part, il faut déjà que je me souvienne qui je suis et ce que je faisais avant de me réveiller ici. Réfléchissons ».
Il ferma les yeux pour se concentrer. On entendait que le sifflement aigu du vent. « Qui je suis….Qui je…. ». Un flash lui revint en mémoire.
Un homme mal rasé, un chapeau blanc de marin sur la tête, avec une fureur dans les yeux, le regardait. Ce personnage tendait le bras en serrant de tout son poing un revolver. Il le braquait.
« Qui êtes-vous ? Hurla le marin. Un clandestin, c’est ça ? ».
Le souvenir devint flou. Puis il reprit.
Le marin baissa son arme puis parla d’une voix rapide et angoissée.
« Peu importe, qui vous êtes, ça n’a plus aucune importance, maintenant. Je l’ai tué, il voulait m’empêcher de survivre. J’ai été obligé de changer de cap, c’était le seul moyen ».
Le marin s’effondra au sol. L’intérieur de la pièce était en bois. Il y avait un gouvernail et une fenêtre où on pouvait apercevoir la mer.
On était dans un bateau, et il naviguait en pleine mer.
Nouveau flou, puis nouveau flash.
Le visage du marin, couché à terre, était ensanglanté, il suppliait.
« Je vous en pris, je ne peux pas changer de cap. C’est impossible. Que faites-vous ? Non, non, NONNNNNNNN ».
Fin du souvenir.
Il fallut rouvrir les yeux. Après s’être exécuté, l’homme tendit l’oreille. Hormis le bruit du vent, des pas se faisaient entendre. Des pas qui écrasaient le sol enneigé. Y avait-il quelqu’un dans cet endroit ? Si c’était le cas, il était sauvé.
Il décida de refermer de nouveau ses paupière, écouter les pas se rapprocher de lui, et espérer…On finirait bien par le remarquer.
Les pas s’arrêtèrent. Le vent soufflait toujours plus fort, et un autre sifflement était à présent audible. Une respiration.
Est-ce un être humain ? Ou un animal ? Je suis incapable de le savoir je…Je ne peux pas bouger !

“Tell me who you are or you’ll die !”
Qu’est-ce que...Un anglais?
Bruit d’une arme que l’on recharge. Cela ne signifiait rien de bon…
Une main le retourna sur le dos. Il pu enfin voir son interlocuteur.
Ou plutôt voir son camouflage. Il était si protégé que l’on ne distinguait aucun signe caractéristique chez lui. Ce pouvait très bien être une femme, mais la voix qu’il avait entendue était masculine.
Une énorme doudoune, avec capuche aussi épaisse, de grosses lunettes de ski orange, une écharpe qui masquait la bouche, la ressemblance avec un esquimau était frappante…
Et il tendait une mitraillette à bout de bras.
Décidément… Je suis bon qu’à me faire braquer…
Le pauvre blessé tenta de parler à cet inconnu camouflé, mais ses lèvres ne bougeaient pas plus que ses membres. C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’en plus d’être paralysé, il avait terriblement froid.
Il faut que je lui demande de l’aide…Qu’il m’aide à savoir où je suis…Qui je suis…
« Aaaaah ».
C’était le seul son qu’il réussissait à produire. Il fallait faire un effort.
« Aah…aai..de …aide….aide ».
A cet instant, l’individu camouflé recula, en gardant son arme brandit. Puis il parla de nouveau :
“ You are French ? What are you doing here ? Who are you? Speak! “
Qu’est-ce qu’il dit? Merde où je suis tombé!« Aide…aidez…moi ».
L’anglais attendit un moment, puis il changea de ton :
« Heureusement pour vous que je connaisse le Français. Alors, qui êtes-vous ? ».
Il a un accent anglais, un bel accent, mais il parle ma langue ! Dieu merci !
« Je…froid… ».
L’anglais haussa les épaules.
« Oui, mais ça ne répond pas à ma question ».
Quel imbécile ! Il ne voit pas que je suis gelé des pieds à la tête !
« Oh ».
L’inconnu britannique tourna la tête et contempla l’horizon. Puis il comprit.
« Je vois. Vous venez de la mer, c’est ça ? Votre bateau s’est échoué et vous avez atteint le rivage à la nage ? Dans une eau à zéro degré ? Etonnant que vous ne soyez pas mort ! ».
Bordel de foutre. Il ne pourrait pas m’aider !
L’anglais, comme s’il avait lu dans les pensées du blessé, reprit la parole :
« Je vais vous aider à marcher. Vous aller me suivre au doigt et à l’œil. Attention, au moindre faux mouvement, je tire, vu ? ».
Le blessé approuva, en se disant à lui-même :
Merci du conseil, vieux. Je me sens rassuré maintenant.
Violemment, il fut relevé par l’homme camouflé, et il éprouva une douleur si intense qu’il eut envie de vomir. Il se retint.
« Marchez près de moi. Je vous surveille ».
Mais le blessé resta où il était, alors que l’anglais le poussait. Il résistait.
« Qu’est-ce qui vous prend ? Vous voulez une balle dans la tête ? Avancez ! »
Mais le blessé ne bougea pas. Il était décidé à se faire comprendre. Il articula du mieux qu’il pouvait :
« Av…avant de marcher, je veux sav ..voir où je suis ». Il grelottait.
L’anglais éclata de rire, à sa grande stupéfaction.
Et il rie ? Nom d’un chien, si c’était moi qui avais cette arme…« Vous ignorez où vous êtes mon vieux ? Vous n’avez pas pensé être au Groenland ? »
Alors c’est ça. J’ai atterrit au Groenland !
« _ Je…Suis…Groenland ? ».
L’anglais s’esclaffa.
« _ Non, mon vieux, vous n’êtes pas au Groenland. Vous êtes tout à fait à l’opposé, en fait. Je vous souhaite la bienvenue en Antarctique ! ».
A ces mots, le blessé failli s’évanouir.



A suivre…
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MessageSujet: Numéro 2 avec un peu de retard, désolé!   Le Monde Blanc EmptyMar 19 Déc - 22:59

Le Monde Blanc


Livre I

Chapitre 2-

L’homme blond au visage flou, résultat d’un souvenir confus, lui parlait à voix basse. Ils étaient dans la rue.
« Ecoute, il faut qu’on quitte ce pays, pour les Etats-Unis, par exemple. On ne peut pas rester ici. Je veux être un homme libre. Et toi aussi. Fais-moi confiance ».
La ville était truffée d’immeubles, et sur chaque mur étaient collées des affiches blanches, identiques, représentants un personnage sans sourire- le même à chaque fois- vêtu façon homme d’affaire. Le slogan situé au dessus de sa photographie semblait le valoriser.
Puis le souvenir se volatilisa.
Revenu subitement à la réalité, l’homme blessé gémit.
« Rep…Répétez-m…moi ça ? », tenta-t-il.
L’anglais cessa alors de rire. Il répondit sèchement :
« Bon, je n’ai aucune idée de qui vous êtes ni pourquoi vous avez atterri ici. Mais sachez que ce continent est interdit aux civils, conformément au traité de 1959.
_ M…Mais je…J’ignore moi-même comment je suis arrivé l…là !
_ Vous auriez perdu la mémoire ? Et comment je peux être sûr que vous ne me mentez pas, hein ?
_ Mais enf…enfin, je ne sais pas qui je suis, aid…aidez-moi au lieu de me soupçonner ! ».
L’esquimau se tourna vers le bord de plage. La mer s’étalait sur la glace comme elle le faisait sur le sable, dans les pays tropicaux. Un navire endommagé, dont la vitre avant était cassée, gisait près de la côte.
« C’est votre bateau ?
_ Je v…vous dis que j’ignore tout !
_ Ouais, allez, suivez-moi ».
Alors les deux hommes quittèrent les lieux.
Plus le jeune amnésique avançait, plus il explorait le paysage qui l’entourait de ses yeux, et plus il était ébahit. Près de la mer, se dressaient de hauts glaciers d’un blanc immaculé, et sur les terres, à l’horizon, de grandes montagnes couvertes par la brume.
Ce n’est qu’après avoir retrouvé une certaine quiétude qu’il constata à quel point l’air était pur. Chacune de ses inspirations lui faisait entrer une bouffée d’oxygène fraîche et douce dans la gorge, et dans ses narines. La température le frigorifiait, mais respirer cet air lui procurait l’impression qu’il nettoyait son organisme, qu’il éliminait toutes les impuretés de son corps, toutes les maladies, tout les virus, toutes les bactéries. Il se sentait épuré. Il n’avait aucun souvenir de son passé, mais il était persuadé- c’était impossible- que jamais auparavant il n’avait été dans un milieu aussi naturel que celui-ci. Jamais.
« Où v…va-t-on ? », demanda-t-il.
_  A la base, mon cher ami. Il va falloir avertir les autorités françaises de votre présence ici.
_ Les…Les autorités ? ».
Il ignorait pour quelle raison ce mot lui faisait monter l’adrénaline dans son système immunitaire, pourquoi il en avait si peur, mais il en était ainsi. Et l’émotion s’ensuivit d’un nouveau souvenir dans sa mémoire.
L’homme blond au visage inconnu réapparut. C’était son ami. Aucun détail ne le faisait entendre, mais il le savait.
Les deux amis ne se trouvaient plus dans une ville avec des immeubles, mais dans ce qui ressemblait à une cave. Peu de lumière, une pièce étroite, le sol était en bois. Tous deux étaient assis sur une énorme caisse.
« Bon, dit l’ami blond, on reste ici jusqu’à ce qu’il soit à mi-chemin. Ensuite, on improvise. Ca te va ? ».
Les séquences du souvenir se fissurèrent, défilèrent, à grande vitesse, et un nouveau film apparut.
Un marin couché à terre, le visage ensanglanté. Il implorait.
« Je ne peux pas changer de cap. Je vous en supplie. Vous qui êtes clandestin, vous devriez comprendre ! C’est le seul endroit où nous serons en sécurité ! ».
L’homme blond fit son apparition, et serra de ses deux mains la gorge du marin. Puis il parla d’un air menaçant :
« Monsieur le marin, nous sommes des résistants, pas des suicidaires. Vous allez nous menez en Californie comme c’était prévu, et sans faire d’histoires, vu ? ».
Autre flash.
Les images étaient si violentes que l’amnésique en eut des sueurs froides.
Deux hommes étaient couchés à terre, baignés dans leur propre sang, mort. Le marin était debout, et levait les mains au dessus de la tête.
« Je ne voulais pas ! Il m’a sauté dessus ! Monsieur, non, s’il vous plaît ! NOOOOOOOON ».
Détonation sourde.
Puis plus rien. Le trou noir.
Le souffle du vent entra de nouveau dans les narines du blessé, le paysage blanc refit son apparition, l’anglais se tenait devant lui. Tout était redevenu comme avant.
« Eh, mon vieux, ça va pas ? ».
L’anglais s’était penché sur lui. De toute évidence, il était tombé.
« La base n’est qu’à une demi-heure de marche. Relevez-vous ».
Facile à dire. « Relevez-vous ».
Le britannique lui tendit le bras. Le blessé le saisit et se leva avec grand mal. Et, pour on ne sait quelle raison, l’anglais resta immobile. Puis il brandit sa mitraillette.
Allons-y, faisons-nous braquer une seconde fois.
« Ne bougez pas ».
Qu’est-ce que…
C’est alors que l’inattendu se produisit. L’amnésique sentit un poids énorme fondre sur lui. Il céda et tomba la tête dans la neige. Il entendait l’anglais hurler des jurons, en français et dans sa langue.
« MERDE, RESTEZ IMMOBILE ! SHIT, GOD DAMN IT ! NE BOUGEZ PAS!”.
Mais le blessé eut la force de se retourner, de se retrouver face à la chose qui s’était jetée sur lui.
Tous ses muscles se figèrent. Cette fois, en revanche, il ne pouvait plus bouger. Il ne pourrait plus jamais.
Un monstre était couché sur lui. Un véritable monstre. Ce n’était pas un animal, oh non, cette chose lui était inconnue. Il n’avait jamais vu de bête de la sorte, sauf dans les films d’horreur.
Des yeux noirs qui le fixaient, une gueule immense qui s’ouvrait béante. Des dents pointues, des centaines, et ce cri rauque…Ce terrible cri de monstre… Cette créature cauchemardesque allait le dévorer. Il ferma les yeux, mais le visage de la chose ne cessait de le hanter, à présent. Et le hurlement sinistre se répétait dans le chaos.
C’est un cauchemar, Seigneur, je suis en enfer !
Tout se passa très vite, mais ce qui était sûre, c’était que les dents de la créature venaient de s’enfoncer dans sa chair.
C’en était finit…



A suivre…
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