Le Lion Blanc
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 CHAP 13 POUR EDITRICE ONLY

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Dieu
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MessageSujet: CHAP 13 POUR EDITRICE ONLY   CHAP 13 POUR EDITRICE ONLY EmptyVen 26 Jan - 19:54

Le Monde Blanc





Livre I

Chapitre 13-

Elle s’était assoupie de nouveau, et avait encore fait ce rêve. Ce rêve si réel…
Les autres l’avaient cru morte, et elle-même ignorait tout à ce moment là. Elle s’était seulement senti partir… Tomber dans un gouffre sans fond, sans consistance, sans couleur…
Elle ne pouvait plus bouger, plus remuer, d’ailleurs son corps entier était inexistant. Elle n’avait que le regard, que ses yeux… Mais était-ce réellement ses yeux qui lui permettait de voir?
Elle avait vu le vide. Du blanc immaculé, une lumière aveuglante, une matière inerte et indescriptible… Du vide, et rien d’autre.
C’est alors que les couleurs se mirent à défiler sous son regard, des centaines de couleurs, passant à toute vitesse près d’elle, se mélangeant les unes des autres, comme si elle glissait la tête la première sur un immense toboggan arc-en-ciel.
Après une longue chute colorée, elle aperçut la fin du tunnel. Une ouverture dans laquelle elle passerait. Une porte entrouverte dont on pouvait voir ce qu’il y avait à l’intérieur.
Bientôt, Mélanie franchirait cette porte et elle entrerait dans cette autre endroit…
Que voyait-on à l’intérieur de celui-ci?
Elle avançait malgré elle et les formes se dessinaient considérablement.
Un espace sombre… Une forme rose recroquevillée sur elle-même… Elle dormait en suçant son petit pouce…
C’était un bébé… Et à la grande stupéfaction de Mélanie, elle comprit que la fin du tunnel de couleur sur lequel elle glissait l’amènerait dans la tête du nourrisson… Elle tomberait dans son crâne…
Mais ça n’était pas arrivé. Elle fut aspirée, tirée du néant par une force inconnue et lorsqu’elle rouvrit ce qu’elle sentit être ses vrais yeux, elle fut d’abord éblouie, comme lorsqu’elle avait regardé le vide en face, puis la lumière s’adoucit et elle reconnut les visages de David et de Tony, penchés sur elle.
Elle venait de refaire ce rêve à nouveau… Et elle fut réveillée en sursaut par la porte métallique près de son lit qui s’ouvrit brutalement.
David, entièrement couvert de la tête aux pieds, un sac à dos à bout de mains, courut dans toute la pièce et sortit plusieurs objets des tiroirs à proximités pour les placer dans le sac. Il faisait cela très vite et très mal.
Le masque à oxygène empêchait Mélanie de parler, elle eut la force de le retirer de sa bouche et murmura une phrase.
« Tu fais quoi, David? »
Ce dernier se retourna vers elle, s’approcha du lit et dit d’un souffle:
« Il faut s’en aller. Je prend tout ce qui est nécessaire, il faut partir très loin ».

La base était désormais déserte. La multitude de personnes qui l’avaient occupée venait de partir dans tout les sens, fuyant le raz-de-marée, courant vers l’ouest, l’est ou le sud, qu’importait, il ne restait plus à l’extérieur que Tony, James, Patrick, David qui ramènerait Mélanie d’un instant à l’autre, Vincent, et l’homme à la peau matte, qui avait terminé d’attacher ses cinq chiens des neiges à un grand traîneau recouvert de couvertures.
Il s’était assit à l’avant de l’appareil et tenait fermement les cordages reliés à ses chiens, ce qui lui permettrait de diriger l’embarcation.
Les bêtes s’étaient remise à aboyer très fort et à japper, l’une d’entre elle avait même tirée sur les cordes de tout son poids à plusieurs reprises, voulant s’en aller à n’importe quel prix.
Ils vont mettre Mélanie là-dedans… Mais pour aller où? D’ailleurs, comment peut-on trouver une issue? Cette vague géante couvrira un tiers du continent quand elle se fracassera sur la côte…

La sirène retentissait toujours. Mais l’eau déchaînée qui s’émanait de la haute vague à l’approche recouvrait presque le bruit d’alarme.
Que fait David? Qu’il se dépêche!
Où fuiraient-ils ? Ils étaient tous mort d’avance…
David sortit en trombe de la caserne métallique dans laquelle Mélanie avait été opérée, celle-ci, à moitié inconsciente, était recroquevillée dans ses bras. Le rouquin lui avait mit une écharpe qui couvrait sa bouche et son nez, ce qu’il avait ordonné à tous de faire.
Pour nous protéger des radiations, sûrement…
L’anglais plaça la jeune femme dans le traîneau, au milieu des épaisses couvertures, puis lança un signe de main au conducteur, l’homme bronzé qui allait diriger ses propres chiens.
« Drive fastly, in The South’s direction. We’ll be behind you. Go! »
Sans comprendre, Vincent assista au départ de l’anglais comique et de Mélanie, dans un moyen de transport qui allait curieusement très vite. A toute vitesse, les cinq chiens, en aboyant, quittaient la base et se dirigeait vers des paysages enneigés.
David, une fois le traîneau à perte de vue, se tourna vers ses compagnons, sans les regarder, et parla d’une traite en anglais.
Heureusement pour Vincent et Patrick, lorsqu’il eut finit, il fit le traducteur.
« N’enlevez jamais votre écharpe. Vérifiez que votre doudoune soit parfaitement serrée. Mettez lunettes, bonnet, gant, sac à dos, et courez dans ma direction ».
Tout le monde s’exécuta. Il fallait partir à tout prix.
Trop de temps de perdu!
« Courez! »
Les hommes ne se le firent pas répéter deux fois. Tous suivirent David sans parler.
Patrick, pour la première fois vêtu comme un inuit, crachait plus de buée que les autres, et pourtant il eut la force de s’adresser à Vincent.
«  On va où comme sa? »
Mais Vincent ne répondit rien.
Il peut crever, ce traître!
On entendait le bruit du sel de mer quelque part derrière Vincent. Mais il n’osait pas se retourner. Il était certain que la vague ne s’était pas encore échoué sur les côtes, mais ça ne serait plus tardif…
Les hommes, David à leur tête, couraient toujours plus vite, il semblait à Vincent qu’une heure venait de s’écouler depuis qu’ils avaient quitté la base alors qu’il n’en était rien.
L’eau de la mer doit être gelée… Si on ne périt pas noyé, on mourra frigorifié…
« David! »
Le jeune français aurait aimé demander à David ce que celui-ci comptait faire, si par exemple il savait précisément ou il allait, ou alors s’il ne faisait cela uniquement parce qu’il ne voyait aucune autre issue…
Mais ce dernier ne répondit pas. Il semblait foncer tête baissé, tourner par endroit, sans vraiment savoir pourquoi, ce qui ne présageait rien de bon.
Quant à Patrick, il essayait vainement de renouer avec son ancien ami, sans se rendre compte de la gravité de ce qu’il avait fait.
« Vincent, je… »
Il fallut s’arrêter. David venait d’en donner l’ordre. Et tout le monde comprit pourquoi.
Juste devant eux, se trouvait le traîneau immobile. Mélanie et l’homme comique étaient toujours dedans, ce dernier fronçait les sourcils, et ses chiens baissaient leurs oreilles, en produisant de petit sons aigus, l’air inquiet.
David semblait avoir tout de suite comprit le problème, il fallut cependant plus de temps aux autres, notamment à Vincent, pour assimiler l’ampleur de la situation.
La glace sur laquelle tout le monde marchait se fendait petit à petit, des fissures épaisses et grandes partaient du traîneau pour aller jusque derrière le groupe d’hommes.
Le sol n’était plus solide, et il était sur le point de céder sous le poids de l’embarcation aux chiens.
Et le raz-de-marée qui arrive…
David, au devant du petit groupe, s’adressa à Vincent, qui se trouvait maintenant à ses côtés.
« Je vais récupérer Matt. Occupe-toi de Mélanie. Surtout marche lentement, ne fait aucun geste brusque.
Matt devait être l’homme bronzé.
Mais il est dingue, je risque de tous nous tuer!
_ Mais je…
_ Maintenant ».
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MessageSujet: Re: CHAP 13 POUR EDITRICE ONLY   CHAP 13 POUR EDITRICE ONLY EmptyVen 26 Jan - 20:02

Le cœur battant à tout rompre, priant pour que ses jambes ne tremblent pas, Vincent commença contre son gré à se diriger furtivement vers l’arrière du traîneau, à l’endroit où la jolie jeune femme brune était allongée, inconsciente.
Une chance qu’elle ne soit pas éveillée…

Encore trois pas…
Des fissures infimes se formaient sous les pieds de Vincent.
Si ça cède…
Le français détourna le regard un bref instant, pour observer David qui, avec une attention innée, aidait Matt à sortir du traîneau.
Mélanie était toute proche désormais.
Plus que deux pas…
La glace ne craquait plus. Mais il ne fallait pas accélérer la cadence pour autant, sinon le pire pourrait arriver…
Oui mais le raz-de-marée est proche de la côte…
C’était bon. Il tenait fermement Mélanie, et resserra ses deux bras afin de la porter sur son dos.
Il faut que je revienne près du groupe maintenant…
Un grondement terrifiant se fit entendre de toute part. On aurait dit un troupeau de cent bœufs qui se précipitait vers le groupe à toute vitesse.
Et la terre se remit à trembler, ce qui multiplia les failles de glace au sol.
David venait de rejoindre le groupe, laissant Vincent porter seul Mélanie, à côté du traîneau rattachant les chiens qui hurlaient à la mort.
Vite, encore quelques pas et j’ai rejoint le groupe!

Le grondement sinistre manqua de faire tomber Vincent, et par la même occasion Mélanie qui se trouvait sur son dos.
Vincent avait maintenant devancé le traîneau et les cinq bêtes qui restaient pétrifiées.
Lentement, David tendit sa main au français, écrasé par le poids qu’il avait au dos.
« Donne-moi la main, Vincent ».
Vincent obéit. Matt et Mélanie étaient sain et sauf, le groupe était soudé.
C’est alors que le sol céda sous les pieds de Vincent.
Derrière lui, toute une étendue de glace se brisa, laissant apparaître un énorme gouffre à la profondeur indéterminée.
Vincent se retrouvait alors au bord d’une immense falaise gelée, serrant de toute ses forces Mélanie à bout de bras qui pendait au dessus du vide.
Il était retenu par la main de David qui allait lâcher.
Le groupe se retrouvait au bord de la falaise, sur une surface solide, alors que Vincent et Mélanie risquaient de tomber dans l’abîme de profondeur sans fin…
Alors que le français luttait pour garder le bras de Mélanie de sa seule main droite et celui de David de sa main gauche, un homme se mit à hurler de rage. C’étaient des sanglots étouffés de colère.
Il s’agissait de Matt, l’homme bronzé, qui venait de constater avec horreur que le traîneau était tombé dans le gouffre… Ses chiens avec…
« NO! NOOOO! MY GOD NOOOOOO! »
Mais David se concentra sur Vincent.
« Ecoute, Vincent, je vais enfoncer un pic à glace sur le bord de la falaise, à tes côtés. Tu t’agripperas à lui. Je vais le planter sur une partie solide de la glace, je pense que ton poids et celui de Mélanie ne la briseront pas…Pas tout de suite… Il faudra faire vite…
Quoi? Il veut que je me rattache à un vulgaire pic à glace! Qu’est-ce qui lui fait croire que tout ne va pas céder et qu’on ne va pas tomber?
_ On va en faire de même, Vincent. Nous tous. Juste à côté de toi, on va se suspendre dans le vide avec des pics. C’est le seul moyen ».
Le moyen de quoi?
David expliqua très vite au groupe d’hommes ce qu’il fallait faire, et leur distribua des pics à glace rouges qu’il sortit de son sac à dos. Personne ne semblait rassuré, mais tous s’exécutèrent : chacun planta le pic sur le bord de la falaise, de part et d’autre de Vincent qui se sentait épuisé de tenir Mélanie, puis chacun prit le risque de s’accrocher au petit outil, et de se suspendre dans le vide sans fond.
Ils sont fous!
Même Patrick obéit sans broncher.
David, le dernier non suspendu, planta près de la tête de Vincent un pic rouge, et lui prit le bras pour amener sa main jusqu’à l’objet.
Il est dingue! Je ne vais pas m’accrocher à…ça!!!
L’anglais supportait le poids de deux personnes à la fois, et Vincent savait qu’il n’avait pas le choix. Soit il s’agrippait au pic, soit David le lâcherait lui et Mélanie, d’épuisement…
« Je vais lâcher, Vincent! »
Et il lâcha d’un coup, sans le vouloir.
Vincent se sentit tomber, l’espace d’une seconde, mais il avait serré le pic rouge…Et celui-ci tenait le coup!
Mais pour combien de temps… Et je suis épuisé de tenir Mélanie je vais…
A son tour, David enfonça un pic qu’il serra de toute la force de sa main en se suspendant dans le vide.
A présent, tout le groupe s’accrochait à la falaise par le moyen de petit outils.
Tony, le chirurgien qui avait opéré Mélanie, était placé près de David. Il pleurait.
Vincent comprit que le rouquin essayait de le rassurer de quelque chose…
C’est alors que le cataclysme se produisit, ce qui permit à Vincent de comprendre toute la stratégie de David… Avant d’assister à l’horreur de la scène.
Ce qui avait ressemblé à un troupeau de cent bœufs fonçant vers les hommes allait à présent les piétiner.
L’énorme vague s’était écrasé sur le continent, elle s’étalait rapidement de toute part, et elle venait vers eux… Vers David, Tony, Vincent, Mélanie, James, Patrick et Matt…
« Baissez la tête, ne lâchez jamais votre pic, quoi qu’il arrive, serrez-le très fort! Collez-vous contre le bord de la falaise! Il va… » David fut coupé.
Il parût à Vincent qu’une météorite venait de lui tomber en plein sur la tête, fracassant son crâne, brisant ses vertèbres, faisant éclater ses vaisseaux sanguins…
Des litres d’eau de mer lui tomba sur le haut du visage, qu’il baissa sans plus attendre.
La grande vague tombait, se précipitait dans le gouffre qui menaçait de faire tomber le groupe, longeait la falaise sur laquelle était suspendu tout le monde…
Cette partie de la vague se jetait dans le vide, telle une cascade géante.
Et Vincent hurlait, sans entendre sa voie, le bruit insupportable de l’eau qui s’écoulait avec violence derrière lui allait lui faire perdre la raison.
Ne pas lâcher Mélanie, ne pas la lâcher…
Seule cette phrase s’imposait dans sa tête.
L’eau était gelée, comme il l’avait prévu. Il était peut-être couvert, mais ses membres ne tarderaient pas à se pétrifier. Alors il tomberait lui aussi…Comme la vague…
Mais alors que la cascade se faisait de plus en plus puissante, vomissant son eau de mer d’une traite, un évènement encore plus effroyable se produisit : Vincent, se rapprochant du mieux de la falaise, avait le sentiment que la vague jetait, en plus de son eau glacée, des rochers, des énormes rochers qui heurtaient le dos de l’homme…
Un de ces énormes projectiles frôla David, qui se décala du mieux qu’il pouvait…
Mais la gigantesque masse émanant de la mer cogna de plein fouet le chirurgien Tony, qui sans le comprendre, tomba à toute vitesse dans le vide, entraîné par l’immense rocher noir.
« TONYYYYYYYYYYYY »
Le hurlement de David se faisait plus fort que le rugissement de la cascade.
Tony était tombé, on ne le voyait plus, il était vraiment tombé, il n’était plus.
Vincent avait absolument tout vu, et s’il n’était pas encore traumatisé, il finirait par le devenir.
Cet homme était tombé si vite… Et cette masse qui l’avait entraîné vers le fond… Ce n’était pas un immense rocher noir…
J’ai vu ce que c’était…Mon Dieu!
Il s’agissait d’une baleine.
Le désespoir avec lequel David pleurait finit par inquiéter Vincent.
Faite qu’il ne se laisse pas mourir!
Tout était interminable, la souffrance, les hurlements de rage, le grondement de l’eau qui fouettait l’air…
Et le bras de Vincent qui retenait Mélanie ne répondait presque plus.
Une volonté incroyable lui permettait de ne pas lâcher la femme… Mais bientôt son corps ne répondrait plus à sa volonté…
C’est alors que l’eau s’arrêta de couler. La cascade prit fin. David pleurait toujours à en déchirer les cieux, mais l’eau ne coulait plus… La vague s’était définitivement brisée.
Sans plus attendre et au grand soulagement de Vincent, Matt, que le français n’avait encore jamais vu pleurer, aida ce dernier à remonter. Une fois sur la terre ferme, Vincent posa la jolie femme brune à côté de lui et s’écroula sur un sol recouvert d’eau froide.
Après l’avoir secourut, Matt aida un David meurtri qui ne faisait plus le moindre effort pour regagner la surface, ainsi que le reste du groupe.
L’homme bronzé avait cessé de pleurer, bien que le chagrin était toujours là, mais il s’était mit à tousser fortement. Comme avant.
Il va s’étouffer…
Mais Matt se reprit, et finit son travail de sauvetage.
Une fois le groupe sortit d’affaire, Vincent regarda autour de lui et eut le cœur serré.
Il n’y avait plus rien.
Un paysage mort, plus l’ombre d’un bruit, un sol inondé d’eau de mer, de poissons sans vie et…
Ce qui flotte, là-bas...
Et de corps mort.
Les gens de la base qui ont tentés de fuir… Non, je n’en peux plus…
Ce que les survivants allaient faire était une grande question, mais une chose était certaine:
Rien ne serait plus comme avant, désormais.


A suivre…
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